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e professeur Daniel Miller, professeur d'anthropologie à l'University College de Londres a entamé en 2018 une étude de cinq ans intitulée « ASSA », de l'anthropologie des smartphones, du vieillissement et de la santé mentale, consistant en « dix ethnographies simultanées de quinze mois à travers le monde ». Il note que les effets des réseaux sociaux sont très spécifiques selon les lieux et les cultures des individus. Il soutient qu'« un profane pourrait rejeter ces histoires comme étant superficielles. Mais l'anthropologue les prend au sérieux, explorant avec empathie chaque utilisation des technologies numériques dans un contexte culturel et social plus large26. « Il continue d'étudier les effets des réseaux sociaux dans le monde entier en utilisant la technologie, avec le cours gratuit en ligne de cinq semaines : Anthropologie des réseaux sociaux: Pourquoi nous publions. Ce cours est fondé sur le travail de neuf anthropologues qui ont passé chacun 15 mois sur le terrain au Brésil, au Chili, en Chine industrielle et rurale, en Angleterre, en Inde, en Italie, à Trinidad et en Turquie »27.
Le professeur Miller déclare que « presque tous les jours, des articles de journaux nous disent que nous avons perdu notre humanité à cause de la dépendance aux smartphones ou aux selfies ». Il considère toutefois que « l'anthropologie numérique est une arène dans laquelle les développements sont constamment utilisés pour formuler des arguments normatifs et éthiques plus larges, plutôt que de simplement observer et rendre compte des conséquences du changement technologique » 28.
Le département d'anthropologie de l'University College de Londres publie également des livres gratuits sur ses projets en cours sur Internet29. D'autres ouvrages ont été publiés sur les liens anthropologiques entre la dépendance aux réseaux sociaux et des cultures spécifiques30,31. « L'anthropologie numérique » est l'étude anthropologique de la relation entre l'homme et la technologie de l'ère numérique. Ce domaine est nouveau et comporte donc une variété de noms avec une variété d'accent. Ceux-ci incluent la techno-anthropologie32, ethnographie numérique, cyberanthropologie33, et anthropologie virtuelle34. Brian Solis, analyste numérique, anthropologue et conférencier principal a déclaré « nous sommes devenus des toxicomanes numériques: il est temps de prendre le contrôle de la technologie et de ne pas laisser la technologie nous contrôler. »35
Psychologie
La revue scientifique Frontiers in Psychology compte de nombreux sujets de recherche ouverts à la participation et à la collaboration dans le monde concernant ces questions notamment sur la place de la neuroscience, de la psychologie du développement et des réseaux sociaux. « Des études ont également suggéré un lien entre les besoins psychologiques de base innés et la dépendance aux réseaux sociaux » . « Les recherches montrent que la dépendance aux réseaux sociaux est liée au besoin d'appartenance, aux contacts sociaux, au sentiment de solitude et à la réduction de la solitude »36
Selon des études, les personnes qui utilisent les réseaux sociaux de façon excessive ont tendance à montrer certaines comorbidités avec des troubles psychiatriques et psychologiques. Ces études montrent que le fait d'être dépendant aux réseaux sociaux peut avoir des effets négatifs sur la santé mentale, mais aussi que les personnes qui souffrent d'un trouble de santé mentale seraient plus enclines à développer cette dépendance. Une corrélation entre le nombre d'heures passées sur internet et la dépression a été observée selon une étude menée en 201337. L'augmentation du niveau de dépression serait relié au fait d'être isolé socialement lors du temps passé sur les réseaux sociaux ou à la pression sociale négative que procure la comparaison avec le contenu des autres utilisateurs38.
La dépendance aux réseaux sociaux comporterait des effets négatifs en ce qui concerne l'impulsivité ainsi que le contrôle de soi, puisque les utilisateurs ont l'habitude des réponses et des réactions rapides que leur procurent les plateformes39. En plus de développer de l'impulsivité, certains ont tendance à être plus narcissiques ou à avoir une plus basse estime des soi. En effet, certains comportements sont poussés plus loin lorsque l'utilisateur se trouve derrière un écran, puisque les gens en sont moins directement affectés. L'utilisation excessive de réseaux sociaux joue aussi un rôle important dans le développement en ce qui concerne l'expression adéquate de ses émotions. Beaucoup ont plus de facilité à s'exprimer sur les réseaux sociaux que dans la vie réelle, puisqu'ils ne voient pas la réaction des autres en temps réel39.
Les personnes ayant un comportement de dépendance aux réseaux sociaux ont tendance à négliger leurs relations sociales, leur famille, leurs études ou leur emploi en passant plus de temps sur les plateformes de réseaux sociaux. De ce fait, plusieurs développent d'autres problèmes tel que de l'anxiété sociale. Inversement, certaines personnes utilisent les réseaux sociaux lorsqu'ils font de l'anxiété afin d'échapper à certaines situations sociales, ce qui a pour effet de renforcer le comportement de dépendance40.
Neuroscience
Des neuroscientifiques ont noté « des modifications de l'anatomie cérébrale associées à une dépendance à un site de réseau social »41. Le Trends in Cognitive Sciences Journal notait en 2015 que «les neuroscientifiques commencent à capitaliser sur l'omniprésence de l'utilisation des réseaux sociaux pour obtenir de nouvelles informations sur les processus cognitifs sociaux. »42. Neuropsychopharmacology a publié un article en 2018 intitulé « Identifier le risque de consommation de substances fondé sur les réseaux de neurones profonds et des données de réseaux sociaux Instagram »43. Nature a publié une étude sur « comment la science des données peut faire progresser la recherche en santé mentale »44. Elle continue également de publier des recherches scientifiques sur l'addiction avec le rat comme modèle . De nombreuses théories neuroscientifiques sur la toxicomanie sont considérées comme dépassées. Certaines sont encore basées sur les expériences de Rat Park dans les années 1970, qui ont été publiées dans la revue: Pharmacology Biochemistry and Behavior45,46,47.
Journalisme
La Commission australienne de la concurrence et de la consommation a publié, en décembre 2018, un rapport qui « propose de donner à un organisme de réglementation nouveau ou existant la tâche d'enquêter, de surveiller et de rapporter comment les grandes plateformes numériques classent et affichent les publicités et les nouveaux contentus ». Son président, Rod Sims, un économiste qui a précédemment travaillé pour le développement économique en Papouasie-Nouvelle-Guinée, a également fait remarquer que leur « enquête a aussi révélé certaines inquiétudes à propos de certaines plateformes digitales qui ont violé les lois de concurrence ou de consommation, et l’ACCC actuellement enquête sur cinq de ces allégations afin de déterminer si une mesure coercitive est justifiée » 48. Leur rapport fait des « recommandations préliminaires qui s'adressent à la puissance de marché de Google et de Facebook afin d'améliorer un meilleur choix pour les consommateurs ». Le régulateur « a proposé un nouvel organe pour surveiller les algorithmes qui gouvernent les recherches de Google et le fil d'actualités de Facebook, et le trafic qu’ils envoient aux éditeurs. Facebook s'est fait virulent contre le concept d’un régulateur des algorithmes, décrivant la proposition comme « inapplicable », « inutile » et « sans précédent »49. Journalistes et autres organisations ont défendu pendant un certain temps que « chaque pays a besoin d'un régulateur des algorithmes »50,51,52.
Une manifestation en 2008 relative à Google et à la Scientologie, une organisation réputée anti psychiatrie.
Technologie
Alors que la prise de conscience de ces problèmes se développait, de nombreuses communautés technologiques et médicales continuaient de travailler ensemble pour développer de nouvelles solutions. Apple Inc a acheté une application tierce, puis l'a incorporée en tant que « temps d'écran », en faisant la promotion en tant que partie intégrante d'iOS 1253. Une start-up allemande a mis au point un téléphone Android spécialement conçu pour gagner en efficacité et réduire le temps d'écran. News Corp. a présenté de nombreuses stratégies pour réduire le temps d'écran54. Il a été signalé que Westpac New Zealand ne faisait pas de publicité sur les réseaux sociaux. Facebook et Instagram annoncent officiellement de nouveaux outils pour lutter contre la dépendance aux réseaux sociaux55.
Réponse politique
La Corée du Sud fait des efforts notables de santé publique en lien avec ce que le pays considère comme des troubles associés à Internet, aux réseaux sociaux et aux jeux en ligne. Un article de synthèse publié dans Prevention Science en 2018 indique que " le gouvernement [coréen] a été à la pointe des efforts de prévention, en particulier en comparaison aux États-Unis, à l'Europe occidentale et à l'Océanie"56. L’article pointe comme exemplaire le fait que le pays ait su articuler une prévention primaire, axées sur l’information du plus grand nombre dans les écoles, et une prévention secondaire et tertiaire, axée sur les adolescents qui ont déjà basculé vers un usage excessif notamment des réseaux sociaux mais aussi du jeu en ligne.
En 2019, aux États-Unis, le sénateur Josh Hawley propose un Social Media Addiction Reduction Technology (SMART [archive]) Act qui vise explicitement à réglementer les technologies dont il considère qu'elles ont précisément pour but de créer de l'addiction, particulièrement nocive pour la jeunesse. Les deux technologies principalement ciblées sont le défilement infini (Infinite Scrolling) et l'Auto-Play. La proposition de loi prévoit en outre que le Federal Trade Commission produise tous les trois ans au moins un rapport sur la "question de la dépendance à Internet" qui explorerait la manière dont "les entreprises de médias sociaux, en exploitant la psychologie et la physiologie du cerveau humain, interfèrent avec les libres choix des individus57.
De plus amples recherches
Street art faisant référence à Pokemon Go à Montréal
Bien que l'utilisation des réseaux sociaux soit « omniprésente » dans le monde, la manière de communiquer et d'interagir entre utilisateurs reste mal connue des communautés médicale, anthropologique, scientifique et technologique58.
De nombreux travaux de recherches sont publiés dans le domaine de l'addiction à Internet des adolescents, entre autres l'addiction au smartphone et l'addiction aux jeux vidéos en ligne59.
La dépendance aux réseaux sociaux est flagrante avec tous les appareils électroniques à notre disposition.
Les réseaux sociaux jouent un rôle notamment dans la période Adolescence puisqu’ils leur «permettent [aux jeunes] d‘avoir une intimité sans surveillance de leurs parents»60. Les réseaux créent un espace communautaire. Les adolescents, en période de quête d'identité, développent des liens sur les réseaux et vont le cas échéant s’en inspirer 1.
Visibilité médiatique du concept
Le docu-fiction The Social Dilemma présente une analyse de l'influence des réseaux sociaux dans le monde moderne et en particulier pour les jeunes61. Il insiste sur les technologies mises en place par les géants du secteur pour créer une économie basée sur la captation de l'attention des usagers, en insistant sur les dégâts supposés notamment en matière de dépression et de suicide chez les adolescents. Les scientifiques notent que le documentaire a été reçu de manières très diverses, avec moins d'échanges sur les problématiques d'addiction que sur celles en rapport avec le formatage de l'opinion et la censure de certains contenus62. En septembre 2020, l'émission Envoyé Spécial traite le même sujet et évoque l'addiction à la dopamine associée à ces outils et fait le lien avec des fragilités narcissiques63.
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Annexes
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Articles connexes
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Nom de l'évènement:
Réseaux Sociaux
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Date:
Samedi 20/01/2024 - 15:00
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Durée:
90 minutes
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Visio:
Google Meet
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Catégorie:
Rencontres professionnelles
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Description:
e professeur Daniel Miller, professeur d'anthropologie à l'University College de Londres a entamé en 2018 une étude de cinq ans intitulée « ASSA », de l'anthropologie des smartphones, du vieillissement et de la santé mentale, consistant en « dix ethnographies simultanées de quinze mois à travers le monde ». Il note que les effets des réseaux sociaux sont très spécifiques selon les lieux et les cultures des individus. Il soutient qu'« un profane pourrait rejeter ces histoires comme étant superficielles. Mais l'anthropologue les prend au sérieux, explorant avec empathie chaque utilisation des technologies numériques dans un contexte culturel et social plus large26. « Il continue d'étudier les effets des réseaux sociaux dans le monde entier en utilisant la technologie, avec le cours gratuit en ligne de cinq semaines : Anthropologie des réseaux sociaux: Pourquoi nous publions. Ce cours est fondé sur le travail de neuf anthropologues qui ont passé chacun 15 mois sur le terrain au Brésil, au Chili, en Chine industrielle et rurale, en Angleterre, en Inde, en Italie, à Trinidad et en Turquie »27. Le professeur Miller déclare que « presque tous les jours, des articles de journaux nous disent que nous avons perdu notre humanité à cause de la dépendance aux smartphones ou aux selfies ». Il considère toutefois que « l'anthropologie numérique est une arène dans laquelle les développements sont constamment utilisés pour formuler des arguments normatifs et éthiques plus larges, plutôt que de simplement observer et rendre compte des conséquences du changement technologique » 28. Le département d'anthropologie de l'University College de Londres publie également des livres gratuits sur ses projets en cours sur Internet29. D'autres ouvrages ont été publiés sur les liens anthropologiques entre la dépendance aux réseaux sociaux et des cultures spécifiques30,31. « L'anthropologie numérique » est l'étude anthropologique de la relation entre l'homme et la technologie de l'ère numérique. Ce domaine est nouveau et comporte donc une variété de noms avec une variété d'accent. Ceux-ci incluent la techno-anthropologie32, ethnographie numérique, cyberanthropologie33, et anthropologie virtuelle34. Brian Solis, analyste numérique, anthropologue et conférencier principal a déclaré « nous sommes devenus des toxicomanes numériques: il est temps de prendre le contrôle de la technologie et de ne pas laisser la technologie nous contrôler. »35 Psychologie La revue scientifique Frontiers in Psychology compte de nombreux sujets de recherche ouverts à la participation et à la collaboration dans le monde concernant ces questions notamment sur la place de la neuroscience, de la psychologie du développement et des réseaux sociaux. « Des études ont également suggéré un lien entre les besoins psychologiques de base innés et la dépendance aux réseaux sociaux » . « Les recherches montrent que la dépendance aux réseaux sociaux est liée au besoin d'appartenance, aux contacts sociaux, au sentiment de solitude et à la réduction de la solitude »36 Selon des études, les personnes qui utilisent les réseaux sociaux de façon excessive ont tendance à montrer certaines comorbidités avec des troubles psychiatriques et psychologiques. Ces études montrent que le fait d'être dépendant aux réseaux sociaux peut avoir des effets négatifs sur la santé mentale, mais aussi que les personnes qui souffrent d'un trouble de santé mentale seraient plus enclines à développer cette dépendance. Une corrélation entre le nombre d'heures passées sur internet et la dépression a été observée selon une étude menée en 201337. L'augmentation du niveau de dépression serait relié au fait d'être isolé socialement lors du temps passé sur les réseaux sociaux ou à la pression sociale négative que procure la comparaison avec le contenu des autres utilisateurs38. La dépendance aux réseaux sociaux comporterait des effets négatifs en ce qui concerne l'impulsivité ainsi que le contrôle de soi, puisque les utilisateurs ont l'habitude des réponses et des réactions rapides que leur procurent les plateformes39. En plus de développer de l'impulsivité, certains ont tendance à être plus narcissiques ou à avoir une plus basse estime des soi. En effet, certains comportements sont poussés plus loin lorsque l'utilisateur se trouve derrière un écran, puisque les gens en sont moins directement affectés. L'utilisation excessive de réseaux sociaux joue aussi un rôle important dans le développement en ce qui concerne l'expression adéquate de ses émotions. Beaucoup ont plus de facilité à s'exprimer sur les réseaux sociaux que dans la vie réelle, puisqu'ils ne voient pas la réaction des autres en temps réel39. Les personnes ayant un comportement de dépendance aux réseaux sociaux ont tendance à négliger leurs relations sociales, leur famille, leurs études ou leur emploi en passant plus de temps sur les plateformes de réseaux sociaux. De ce fait, plusieurs développent d'autres problèmes tel que de l'anxiété sociale. Inversement, certaines personnes utilisent les réseaux sociaux lorsqu'ils font de l'anxiété afin d'échapper à certaines situations sociales, ce qui a pour effet de renforcer le comportement de dépendance40. Neuroscience Des neuroscientifiques ont noté « des modifications de l'anatomie cérébrale associées à une dépendance à un site de réseau social »41. Le Trends in Cognitive Sciences Journal notait en 2015 que «les neuroscientifiques commencent à capitaliser sur l'omniprésence de l'utilisation des réseaux sociaux pour obtenir de nouvelles informations sur les processus cognitifs sociaux. »42. Neuropsychopharmacology a publié un article en 2018 intitulé « Identifier le risque de consommation de substances fondé sur les réseaux de neurones profonds et des données de réseaux sociaux Instagram »43. Nature a publié une étude sur « comment la science des données peut faire progresser la recherche en santé mentale »44. Elle continue également de publier des recherches scientifiques sur l'addiction avec le rat comme modèle . De nombreuses théories neuroscientifiques sur la toxicomanie sont considérées comme dépassées. Certaines sont encore basées sur les expériences de Rat Park dans les années 1970, qui ont été publiées dans la revue: Pharmacology Biochemistry and Behavior45,46,47. Journalisme La Commission australienne de la concurrence et de la consommation a publié, en décembre 2018, un rapport qui « propose de donner à un organisme de réglementation nouveau ou existant la tâche d'enquêter, de surveiller et de rapporter comment les grandes plateformes numériques classent et affichent les publicités et les nouveaux contentus ». Son président, Rod Sims, un économiste qui a précédemment travaillé pour le développement économique en Papouasie-Nouvelle-Guinée, a également fait remarquer que leur « enquête a aussi révélé certaines inquiétudes à propos de certaines plateformes digitales qui ont violé les lois de concurrence ou de consommation, et l’ACCC actuellement enquête sur cinq de ces allégations afin de déterminer si une mesure coercitive est justifiée » 48. Leur rapport fait des « recommandations préliminaires qui s'adressent à la puissance de marché de Google et de Facebook afin d'améliorer un meilleur choix pour les consommateurs ». Le régulateur « a proposé un nouvel organe pour surveiller les algorithmes qui gouvernent les recherches de Google et le fil d'actualités de Facebook, et le trafic qu’ils envoient aux éditeurs. Facebook s'est fait virulent contre le concept d’un régulateur des algorithmes, décrivant la proposition comme « inapplicable », « inutile » et « sans précédent »49. Journalistes et autres organisations ont défendu pendant un certain temps que « chaque pays a besoin d'un régulateur des algorithmes »50,51,52. Une manifestation en 2008 relative à Google et à la Scientologie, une organisation réputée anti psychiatrie. Technologie Alors que la prise de conscience de ces problèmes se développait, de nombreuses communautés technologiques et médicales continuaient de travailler ensemble pour développer de nouvelles solutions. Apple Inc a acheté une application tierce, puis l'a incorporée en tant que « temps d'écran », en faisant la promotion en tant que partie intégrante d'iOS 1253. Une start-up allemande a mis au point un téléphone Android spécialement conçu pour gagner en efficacité et réduire le temps d'écran. News Corp. a présenté de nombreuses stratégies pour réduire le temps d'écran54. Il a été signalé que Westpac New Zealand ne faisait pas de publicité sur les réseaux sociaux. Facebook et Instagram annoncent officiellement de nouveaux outils pour lutter contre la dépendance aux réseaux sociaux55. Réponse politique La Corée du Sud fait des efforts notables de santé publique en lien avec ce que le pays considère comme des troubles associés à Internet, aux réseaux sociaux et aux jeux en ligne. Un article de synthèse publié dans Prevention Science en 2018 indique que " le gouvernement [coréen] a été à la pointe des efforts de prévention, en particulier en comparaison aux États-Unis, à l'Europe occidentale et à l'Océanie"56. L’article pointe comme exemplaire le fait que le pays ait su articuler une prévention primaire, axées sur l’information du plus grand nombre dans les écoles, et une prévention secondaire et tertiaire, axée sur les adolescents qui ont déjà basculé vers un usage excessif notamment des réseaux sociaux mais aussi du jeu en ligne. En 2019, aux États-Unis, le sénateur Josh Hawley propose un Social Media Addiction Reduction Technology (SMART [archive]) Act qui vise explicitement à réglementer les technologies dont il considère qu'elles ont précisément pour but de créer de l'addiction, particulièrement nocive pour la jeunesse. Les deux technologies principalement ciblées sont le défilement infini (Infinite Scrolling) et l'Auto-Play. La proposition de loi prévoit en outre que le Federal Trade Commission produise tous les trois ans au moins un rapport sur la "question de la dépendance à Internet" qui explorerait la manière dont "les entreprises de médias sociaux, en exploitant la psychologie et la physiologie du cerveau humain, interfèrent avec les libres choix des individus57. De plus amples recherches Street art faisant référence à Pokemon Go à Montréal Bien que l'utilisation des réseaux sociaux soit « omniprésente » dans le monde, la manière de communiquer et d'interagir entre utilisateurs reste mal connue des communautés médicale, anthropologique, scientifique et technologique58. De nombreux travaux de recherches sont publiés dans le domaine de l'addiction à Internet des adolescents, entre autres l'addiction au smartphone et l'addiction aux jeux vidéos en ligne59. La dépendance aux réseaux sociaux est flagrante avec tous les appareils électroniques à notre disposition. Les réseaux sociaux jouent un rôle notamment dans la période Adolescence puisqu’ils leur «permettent [aux jeunes] d‘avoir une intimité sans surveillance de leurs parents»60. Les réseaux créent un espace communautaire. Les adolescents, en période de quête d'identité, développent des liens sur les réseaux et vont le cas échéant s’en inspirer 1. Visibilité médiatique du concept Le docu-fiction The Social Dilemma présente une analyse de l'influence des réseaux sociaux dans le monde moderne et en particulier pour les jeunes61. Il insiste sur les technologies mises en place par les géants du secteur pour créer une économie basée sur la captation de l'attention des usagers, en insistant sur les dégâts supposés notamment en matière de dépression et de suicide chez les adolescents. Les scientifiques notent que le documentaire a été reçu de manières très diverses, avec moins d'échanges sur les problématiques d'addiction que sur celles en rapport avec le formatage de l'opinion et la censure de certains contenus62. En septembre 2020, l'émission Envoyé Spécial traite le même sujet et évoque l'addiction à la dopamine associée à ces outils et fait le lien avec des fragilités narcissiques63. Références « Les troubles liés aux substances ou à la dépendance – AQPAMM » [archive] (consulté le 3 mai 2021). (en) « The History of Social Media: Social Networking Evolution! » [archive], sur History Cooperative, 16 juin 2015 (consulté le 12 décembre 2018). 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